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Article : "Maurice Denis et le renouveau du Classicisme dans la collection d'Aline et Emile Mayrisch".

 

 

DE ZWAEF, Patricia, Maurice Denis et le renouveau du classicisme dans la collection d’Aline et Emile Mayrisch, in Arts et Lettres - Publication de la Section des Arts et des Lettres de l'Institut Grand-Ducal, N°7, Luxembourg, 2023. p. 113-124. ISSN 2073-2694

 

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"La gravure "L'Atelier" de M. de Munkàcsy",  in Fundstücke / Trouvailles, Centre National de Littérature, Mersch, n°5, 2022.


"La Pomone de Maillol à la Fondation Louis Vuitton"

"On ne parle que de ça ces derniers jours : l’exposition événement qui va s’ouvrir mercredi 22 septembre à la Fondation Louis Vuitton à Paris, la venue exceptionnelle de 230 œuvres de l’ancienne collection d’Ivan Abramovitch Morozov. En dix petites années, soit entre 1904 et 1914, cet industriel collectionneur russe a constitué dans son palais de Moscou une extraordinaire collection d’art français des impressionnistes aux nabis et fauves. La venue en France de ce patrimoine nationalisé à la révolution russe de 1917 est en soi une prouesse. 

A l’instar de notre compatriote luxembourgeoise Aline Mayrisch, Morozov se rendait régulièrement à Paris au Salon d’Automne en octobre et au Salon des Indépendants en avril et avait noué des liens avec les plus grands marchands d’art de l’époque Bernheim-Jeunes, Eugène Druet. Ils descendaient tous deux au Grand Hôtel devenu rapidement un carrefour artistique fréquenté par les plus grands hommes de plume Hugo, Zola, Proust. 

Bien sûr, Morozov avait ses préférences : Gauguin, Denis Van Gogh, Bonnard et surtout Cézanne. Sa collection présente néanmoins de nombreuses similitudes avec celle d’Aline et d’Émile Mayrisch. Les tableaux de Bonnard, Vuillard, Denis et Matisse qui ornaient les murs du château de Colpach ont été achetés dans les mêmes endroits fréquentés par le magnat russe. Au nombre de ces points communs, ce chef-d’œuvre absolu qu’est Pomone, un bronze d’Aristide Maillol que nous avons la joie de voir exposer dans le potager du parc de Colpach. Exceptionnel, il l’est à plus d’un titre : de par ses qualités plastiques bien sûr, la renommée de Maillol évidemment et surtout de par sa provenance digne des plus beaux romans de Dostoïevski. Le bronze de Morozov est le premier d’une édition de quatre fondus chez le célèbre fondeur parisien Florentin Godard avant la première Guerre Mondiale. A l’été 1910, les bronzes Pomone et Flore destinés à Morozov sont exposés dans la galerie d’Eugène Druet avant de partir pour Moscou. Dépositaire de la NRF, la Nouvelle Revue Française, la galerie est rapidement devenue l’une des adresses les plus importantes de l’art moderne en ce début de XXe siècle. Émile Mayrisch participe au financement de la revue et son épouse y est rédactrice. Elle a vraisemblablement vu Pomone chez Druet dès 1910. Maillol présente ensuite Pomone dans sa version en plâtre au Salon d’Automne de 1910. La Pomone  de Colpach est acquise par le couple Mayrisch au printemps 1914 et livrée au Kraizbierg, leur ancienne résidence à Dudelange. Elle vient donc en seconde position derrière celle de Morozov et devant la n°3 achetée à l’été 1916 par le Docteur Hahnloser et son épouse Hedy pour leur villa Flora à Winterthur en Suisse.

 

Le lien est encore plus ténu lorsque l’on songe à la fameuse commande par Morozov des panneaux décoratifs L’Histoire de Psyché peints par Maurice Denis pour son salon de musique. Installé en 1909, ce personnage mythologique tiré du roman d’Apulée Les métamorphoses se sent bien seul dans cette immense pièce. C’est d’ailleurs à André Gide, notre hôte de Colpach et grand ami d’Aline Mayrisch qu’il s’en plaint. Le peintre suggère alors au collectionneur russe d'aménager les angles de la pièce avec des statues de Maillol. Dès 1910, Maillol termine Pomone et Flore en dialogue avec les panneaux de Psyché. Les deux autres sculptures Printemps et Été sont réalisées en 1911. Ces quatre nus féminins, conservés aujourd’hui au Musée des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou, ont fait le voyage à Paris et sont exposées au sein de la reconstitution du salon de musique de Morozov, dansant au centre des panneaux de Maurice Denis. L’on dit d’ailleurs à leurs sujets que ce sera l’unique et dernier déplacement de cette reconstitution hors de la Russie.  Autant dire que rien que cette salle vaut le déplacement à Paris."
Patricia De Zwaef, le 20.09.21.

*Illustration 1 : Lettre de la galerie Druet adressée à Emile Mayrisch datée du 16 mars 1914, collection Jacques Reinard, Luxembourg. 


"A propos des tableaux d'Henri Matisse (1869-1954) dans la collection d'Aline et Emile Mayrisch", 2021

 

 

 

Article de Patricia De Zwaef

publié dans Nos Cahiers, n°1, 2021, pp.9-24.

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"Aline Mayrisch et la photographie d'art", 2021

 

 

 

Article de Patricia De Zwaef

publié dans Die Warte, suppl. culturel du Wort, 01.04.2021.

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"La Pomone du potager de Colpach ou l'éloge des jardins antiques chez Aristide Maillol (1861-1944)", 2020

 

 

Article de Patricia De Zwaef, Fundstücke/Trouvailles,

CNL, Décembre 2020

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PAPERJAM 13.06.2020


TELECRAN 30.01.2019


07.02.2018 : article Paperjam


"L'art comme ouverture à l'autre", 07.12.2017

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"L'art comme ouverture à l'autre"
1er résultats de recherche de provenance sur la collection des oeuvres d’art des Mayrisch.
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